Alors que Gears of War 3 est encore sur toutes les lèvres des joueurs de Xbox 360, et quand on voit le jeu Shadowgun sur iPad on n’est obligé de faire la comparaison.
Dans un premier temps, on pourrait croire que Madfinger a réalisé le jeu en partenariat avec Epic Game, mais qu’en est-il vraiment ?
L’histoire est relativement basique dans Shadowgun, vous êtes l’un des meilleurs mercenaires au monde et vous êtes engagés pour défoncer tout le monde, pénétrer dans une forteresse et arrêter un savant fou en détruisant ses légions d’humains mutants, cyborgs et autres bizarreries.
Bien sûr dans cette quête vous serez seul au monde pour mener à bien cette quête.
La première chose qui m’a marqué quand j’ai commencé à jouer à Shadowgun c’est la grande qualité de ses graphismes. On a vraiment l’impression que l’ensemble des ressources de l’iPad est utilisé pour offrir un jeu de shoot à la troisième personne de grande qualité.
Malgré les détails affichés à l’écran et parfois le grand nombre d’ennemis présents à l’écran, le jeu reste parfaitement fluide.
Les boutons virtuels qui servent de contrôles dans le jeu sont vraiment ergonomiques. Le stick de déplacement se place à gauche et apparait dynamiquement à l’endroit ou mettez votre pouce. Le côté droit est réservé aux boutons fixes recharger et tirer.
La prise en main quasi immédiate et très intuitives, vous maitriserez en 2 minutes l’ensemble des actions réalisables par votre héros. Le système de couverture est automatique dès que vous passez près d’un obstacle. Ce système laisse entrevoir un minimum de stratégie quand il est question de défoncer un boss.Cependant, ce système rend les premiers niveaux vraiment trop faciles.
Toutefois, les graphismes de grande qualité ont un prix, celui d’un environnement très fermé et de mécanismes de jeu répétitif. Vous enchainez les pièces en pierre, les couloirs en métal, les ascenseurs, mais vous n’avez jamais d’espace ouvert qui vous donne une sensation de liberté.
L’animation du personnage et des ennemis sont bien réalisées, même si l’IA a le QI d’une moule endormie. Cependant, l’animation de votre personne est basique. Par exemple, que vous vous déplaciez en diagonale ou en ligne droite, votre personnage aura la même animation de déplacement.